Kévin Ardito investit dans la mouvance des makers, dont sa pratique se veut une reprise. Utilisant les outils numériques comme générateurs d’émotions et d’expérience, il se plaît à interroger la nature de notre perception culturelle, en proposant une relecture amusée et caustique de l’industrie du divertissement dont il se sent personnellement l’un des produits.

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    into the storm, 2018
    acier, verre, polystyrène, ventilateurs.

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    a good thing, 2017
    résine, halogène.

Il développe une pratique sculpturale entre robotique et environnement machinique mêlant une lecture des stéréotypes hollywoodiens, des techniques d’effets spéciaux et de la programmation. Il établit ainsi une approche où pathétique et empathie sont des matériaux au service d’un sourire ironique et narquois, où l’humour est perçu comme un piège qui doit se refermer sur le spectateur mais également comme un élément de lutte contre un monde ordonné.

Le travail de Kévin Ardito, a été présenté aux deux derniers Mirage festival, ainsi que lors de la Biennale Musique en Scène (Lyon), portée par le Grame, en 2018. Il a exposé son travail au Laboratorio Arte Alameda (Mexico) lors d’une résidence en octobre dernier, avant d’intégrer l’unité de recherche d’art numérique de David-Olivier Lartigaud.

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    they used to work, 2018
    latex, PLA.

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    prothesis, 2017
    plexiglas, chaussures.