"Presque tous les objets produits par l'homme sont en quelque mesure des objets-images. [...] Ils apparaissent comme des organismes secondaires au sein d'un organisme, habitant et quittant le sujet, se développant avec une relative indépendance par rapport à l'activité unifiée et consciente. [...] C'est une tâche philosophique, psychologique, sociale, de sauver les phénomènes en les réinstallant dans le devenir." G. Simondon

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    métastabilité, 2019
    medium peint, tube PVC.

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    consciousness or emptiness, 2019
    textile tendu sur ossature en bois, medium.

Marine Zonca se souvient, imagine et invente des Objets-Images. La manipulation aussi bien manuelle que mentale décide de leurs propriétés : vides, orientés par des polarités, légers, sans haut ou sans bas, assemblables, dépliables, ouvrables, fermables, agréables, tactiles. Ils jouent un rôle de support et d'outils, de relais à un espace mental, à une topographie imaginaire faite de lieux, d'orientation et de repères.

Après son diplôme, elle est invitée à exposer au Japon, où elle assiste Tadashi Kawamata. Cette même année, elle organise l'exposition Dissociation en collaboration avec des psychiatres afin de traiter de la figure du curateur/médecin. Elle souhaite désormais poursuivre ces échanges pour approfondir sa recherche sur l'espace mental et l'imaginaire du corps. Attachée à la performativité des images et au lien les reliant aux récits, elle démarre aussi un travail autour de la figure de l'automate.
Récemment, elle a été invitée à réaliser une scénographie pour le lancement de la revue Diorama.

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    l’éveil, 2019
    medium peint, plâtre, tube PVC.

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    image perceptive, 2017
    plâtre sur ossature en carton, tube PVC.

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